Cartographier les données pour mieux les comprendre

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Si pour vous, une image vaut mieux que 1000 mots, alors vous allez adoré la cartographie.

Pour démontrer l’intérêt de la cartographie et de la datavisualisation , nous avons opté du concret avec une initiative autour du climat et plus particulièrement la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC).

Il s’agit d’une initiative qui rassemble des entreprises sur le territoire français, désireuses de prendre des mesures concrètes pour réduire leur impact sur le climat. Ses maîtres mots : ambition, transparence, collaboration et équité !

La démarche

Après cette petite introduction contextuelle, revenons à l’enjeu de la cartographie.

Pour comprendre et prendre du recul sur des données quantitatives, la cartographie est un outil précieux et intuitif. Elle permet d’avoir une vision plus claire et globale sur les acteurs qui font partie d’un écosystème. (voir aussi l’article du blog le ptidigital ). L’analyse est pan essentiel du travail de veille. Il est donc utile de filtrer les données, de les classer, les catégoriser de manière pertinente. Pertinente ? qui répond à votre besoin, pour confirmer ou infirmer des hypothèses de travail, détecter des nouveaux champs d’actions, des nouveaux acteurs.

Pour cela, rien de mieux que des cases à remplir, à cocher, à filtrer !

Ici, nous avons fait des choix simples en optant pour la taille des entreprises (sur la base de documentation gouvernementale Economie Finances, qui définit les TPE, PME, ETI et GE). Nous y avons ajouté les données captées sur des bases de données financières (pappersinfogreffe, …), venues complétées les déclarations des dirigeants d’entreprises.

Ensuite il a fallu classer les entreprises par secteur d’activité, et il a fallu à nouveau faire des choix. En créant des catégories pour rendre les choses visibles, Par exxemple, pour limiter le nombre d’entreprises et de visibilité des données, nous avons créé des familles (« Agriculture et agroalimentaire » ont ainsi été rapproché, tout comme « Tourisme, Loisirs, et événementiel »). A ce stade, et comme dans toute représentation visuelle des données, il ne faut pas négliger le risque de créer des biais. Nous avons bien conscience que séparé agroalimentaire d’industrie est un choix risqué par exemple.

L’objectif de la cartographie n’est pas de donner une image parfaite de la réalité (si on parvient tant mieux), mais de favoriser l’émergence d’idées, remonter des signaux forts, favoriser le débat sur les décideurs. Toute cartographie présente un point de vue et permet d’avoir un angle de recherche, de précision qui peuvent être confortées, croisées ensuite par d’autres analyses.

L’essentiel ici est de ne pas penser que le document serait parfait, sans biais. Il faut savoir prendre de la hauteur sur les livrables présentés au client, pour favoriser leur propre prise de recul.

Les observations & remarques

Malgré tout, voici des conclusions que nous pouvons retirer de ce travail :

  •  Dans cette représenatation,  Il y a des secteurs qui sont actuellement moins représentés quantitavement comme le tourisme, la télécommunication, l’artisanat et enfin (pour ne pas dire surtout) les énergies.
  • Les industries sont bien présentes tant dans les process de fabrication ou dans leur façon de servir l’environnement par leurs projets (actions directes dans leur écosystème par exemple)
  • Les PME ne sont pas celles qui ont forcément le plus de moyens, mais elles sont particulièrement représentées. (NB : elle représente le tissu économique le plus important en France avec les TPE. leur visibilité peut sembler plus logique).
  • La catégorie des services est très hétérogène avec notamment des acteurs du service aux entreprises (entre expert comptable, agence de communication, architecte, RP,  société de gardes d’enfants ou encore de sécurité incendie, …) qui n’ont pas les mêmes capacités d’impacts directs et concrets dans leurs engagements.

Pour aller plus loin, on pourrait :

  • Croiser les implications entrepreneuriales avec d’autres regroupements (PME+ ou encore les collectifs). Cela pourrait être intéressant d’ailleurs pour un enrichir les données déjà identifiées et mettre en évidence des absents, des multi-impliqués.
  • Identifier les initiatives concrètes de chacun (les dénombrer, voir leur impact réel…)
  • Cartographier les investissements selon la taille des entreprises (Cela contrebalancerait peut être le rôle des PME versus grands groupes)

Et vous ? Et nous ?

On l’avoue, à notre échelle, on essaie de développer plein d’actions orientées RSE. Et il n’est pas toujours simple que nos petites actions engendrent des effets positifs. (Si vous avez des idées, nous sommes preneurs)

On se rassure en se disant que c’est une nouvelle preuve que le changement ne dépend pas du système mais bien de chacun d’entre nous, à l’intérieur du système.

Et vous, que faites-vous à votre échelle ?

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